Thierry Marx a tenu à rappeler à la ministre la situation économique dégradée des entreprises du secteur de l’hôtellerie-restauration. Le nombre de dépôts de bilan explose sur l’ensemble du territoire. Dans ce contexte économique difficile, une augmentation des charges sociales fragiliserait la situation économique de dizaines de milliers de TPE/PME du secteur CHRD qui peinent déjà à se relever des effets s crises successives.
Trois autres points ont particulièrement été abordés
- Les titres restaurant et la possible prolongation de l’extension aux produits alimentaires au-delà du 31 décembre 2024. Thierry Marx a défendu la position de l’UMIH en rappelant que la poursuite d’une telle mesure dévoie l’objet même du titre restaurant et accentue les difficultés du secteur de la restauration au profit de la grande distribution. A peine 40% des titres-restaurant sont utilisé dans les restaurants.
- La fiscalité des meublés. La ministre s’est dite favorable à la reprise rapide de la proposition de loi transpartisane visant à remédier aux déséquilibres du marché locatif en zone tendue dont l’étude n’était pas arrivée à son terme lors de la précédente mandature. Thierry Marx a réaffirmé que pour l’UMIH il n’était pas envisageable de revenir sur les dispositions de la loi de finances 2024 qui a annulé la niche fiscale des meublés.
- Les pourboires et la prolongation de leur défiscalisation au-delà du 31 décembre 2024. Marina Ferrari et Thierry Marx sont tombés d’accord pour reconnaître que cette mesure positive permettait de redonner du pouvoir d’achat aux salariés et améliorer l’attractivité au secteur.
Enfin, Marina Ferrari a confirmé sa présence en clôture du Congrès de l’UMIH à Lyon le 5 décembre prochain.
Cette même semaine, Thierry Marx et Bernard Champreux, co-président de la commission ruralité ont également été reçus par Françoise Gatel, ministre déléguée à la ruralité, au commerce et à l’artisanat.
De très nombreux sujets fondamentaux ont été abordés
- L’apprentissage ;
- La mobilité et le logement des salariés ;
- La transmission de nos entreprises et comment accompagner les chefs d'entreprise en amont de la vente d'un établissement ;
- La concurrence des meublés de tourisme ;
- Le fait maison.
L’idée de l’UMIH de proposer un permis d'exploitation pour les associations de village en termes de droits et devoirs a également été présentée à la ministre.
En plus des cabinets des ministres, l’ensemble de ces dossiers sont suivis par les services des différents ministères, avec lesquels l’UMIH est en contact au quotidien au national et sur les territoires.